TCHERNOBYL :
Conséquences en France
J’ACCUSE !
Après avoir écrit : « Ce fameux nuage… Tchernobyl, la France contaminée » préfacé par Théodore MONOD Editions Sang de la terre), et « Tchernobyl : Aujourd’hui les français malades », préfacé par Jean-Guy TALAMONI (Editions du Rocher), Jean-Michel JACQUEMIN-RAFFESTIN persiste dans sa recherche de la vérité et sa volonté de faire éclater la vérité est démontrée dans cet ouvrage.
Aujourd’hui, seize ans après la catastrophe, on cache toujours la Vérité, on ment, on falsifie des résultats d’analyses, on continue à prendre les Français pour des veaux. Ils ont le droit de savoir à quel point ils ont été méprisés. Seul peuple d’Europe dont le gouvernement n’a prit aucune précaution sanitaires afin de réduire la contamination, par inhalation et ingestion, en iode radioactif et en césium 137, radionucléïdes provenant de la fusion nucléaire du cœur du réacteur de la centrale de Tchernobyl en Ukraine.
Les médecins savent, mais rares sont ceux qui osent parler. Les infirmières dans les hôpitaux parlent mais l’on ne leur accorde aucun crédit.
Notre système de santé est le plus centralisé au monde, si l’on voulait, on pourrait annoncer la vérité. Le registre des cancers du Haut-Rhin, région très fortement touchée par les retombées du nuage, indique une progression de 15 % des cancers tous sites confondus en 8 ans. Le cancers du foie a progressé de 225 % dans cette région ce qui accrédite les thèses du professeur biélorusse Youri Bandazhevsky et du rapport de l’ORS de Corse resté « perdu » pendant 14 ans.
C’est en 2001 que l’on reconnaît une contamination de 20.000 Bq/m2 à Vaison-la-Romaine et de 40.000 Bq/m2 à Vinsobre.
En janvier 2002, l’IPSN reconnaît que les études menées à partir de la corrélation entre la pluviosité et les retombées au sol en Corse, laissent penser que la contamination du lait avait pu s’élever jusqu’à 100.000 Bq/l en iode 131 début mai 1986.
Pourquoi cette chape de plombs pour nous cacher la vérité, si longtemps, s’il n’y a aucun risque pour la santé des Français ? Pourquoi les résultats d’analyses réalisés en mai et juin 1986 n’ont-ils pas été révélés ?
Les médias ne sont-ils pas libres contrairement à ce que l’on pense dans un pays soit-disant démocratique lorsque le lobby nucléaire est si puissant ?
Pourquoi des journalistes de certains organes nationaux qui ont fait un article sur le sujet se le voit refuser par leur directeur de rédaction : On ne parle pas de ça !
Pourquoi une radio peut donner ordre à ses journalistes de ne pas aborder le sujet.
Pourquoi des Juges peuvent subirent des pressions et des menaces. Pourquoi de nouvelles lois viennent-elles pour que les responsables ne soient pas jugés ?
Pourquoi de célèbres animateurs de télévision, complices du pouvoir ou soumis au pouvoir, refusent de présenter les livres qui traitent de la santé publique.
Pourquoi ? Parce que le peuple, il vaut mieux l’amuser que lui dire la vérité qui n’est pas forcément drôle à entendre. Déjà, à une autre époque, les empereurs romains avaient inventé les jeux du cirque pour distraire le bon peuple. Nous, après le Loto et tous ses dérivés, nous avons eu droit à Loft story…
Les médecins savent, mais rares sont ceux qui osent parler. Les infirmières dans les hôpitaux parlent mais l’on ne leur accorde aucun crédit.
Notre système de santé est le plus centralisé au monde, si l’on voulait, on pourrait annoncer la vérité. Le registre des cancers du Haut-Rhin, région très fortement touchée par les retombées du nuage, indique une progression de 15 % des cancers tous sites confondus en 8 ans. Le cancer du foie a progressé de 225 % dans cette région ce qui accrédite les thèses du professeur biélorus Youri Bandazhevsky et du rapport de l’ORS de Corse resté perdu pendant 14 ans.
Parce qu’il est temps, de dire la vérité,
Parce qu’il est temps pour les responsables de reconnaître leurs erreurs
Parce qu’il est temps de prévoir l’avenir de nos enfants,
Parce qu’il est temps d’aider ces malades qui souffrent,
Editions Sang de la terre. Avril 2002.